” La publicité de magazine est mon point de départ. Par un jeu de transformations de l’image je suggère une représentation poétique de l’inconscient individuel”.
” Sur la publicité, je joue avec mes fantaisies, mes fantasmes. L’affiche observée est déconstruite. Les traits sont réalisés sans pudeur. Mon imagination dévore, décapite, castre l’image. Le nouvel univers se trouve morcelé, dissocié et mécanique. Les formes s’emboîtent les unes avec les autres.
L’esprit a analysé le message transmis par la publicité. Ensuite, il est survenu un désir pulsionnel d’anéantissement. Les émotions personnelles les plus primaires apparaissent.
Ce que « nous voyons n’est plus ce que nous croyons voir, c’est autre chose ». Il est constaté la récurrence de profonds trous noirs, de liquides noirâtres. De la sorte, par l’intermédiaire des « inteop », il existe une noirceur immémoriale. Dès lors, les créations permettraient-elles la représentation, curieusement poétique, d’une zone noire indéfinissable, présent en chacun de nous ? Le paysage symbolique tracé sur l’image pourrait servir d’ouverture pour établir une structure langagière universelle puissante “.
Marilène.